Ce bioéthanol, issu de la fabrication du vin et produit localement, permet de baisser de 85% les émissions de gaz à effet de serre, de 50% l’oxyde d’azote et de 70% les particules fines.

« Il est issu de résidus viniques, les vignerons ne peuvent les presser qu’à 90%, le restant de ces marcs sont livrés à des distilleries qui produisent avec ce déchet du bioéthanol »

, explique Nicolas Raud, directeur de Citram Aquitaine, entreprise de transport du réseau public Nouvelle-Aquitaine qui teste ce nouveau type de véhicule.

Par ailleurs, ce bioéthanol est moins cher que le diesel. Tout n’étant pas rose, il en faudra plus pour faire rouler un bus, donc sur le long terme ce n’est pas forcément plus avantageux. D’autant que les bus équipés d’un moteur spécifique seront plus chers que les cars classiques.

« Il faudra aussi qu’il y ait une volonté politique, parce qu’il faudra des investissements », conclut donc Nicolas Raux, directeur de la Citram Aquitaine.

On retiendra surtout une vraie volonté de bien faire et pour une fois sans « gâcher » des ressources alimentaires puisque l’on se sert des déchets de la production de vin existante.

On s’ouvre une bouteille pour fêter ça ?